David Kiledjian est un musicien multi-instrumentiste et producteur dont le talent et la créativité ont fait de lui une figure incontournable de la scène musicale lyonnaise. Né dans une famille aux origines multiples, il puise son inspiration dans ses racines arméniennes et françaises, ce qui se reflète dans sa musique éclectique et sans frontières.
Dès son plus jeune âge, David développe une passion pour la musique. Il apprend le saxophone et le piano et explore divers genres musicaux, allant du jazz à la musique électronique en passant par le hip-hop. Ces influences variées façonnent son style unique, où se mêlent habilement les sonorités traditionnelles, le jazz et les beats modernes.
En tant que producteur, David a travaillé sur ses projets personnels tels Fowatile, HILA, Dowdelin, ou encore avec les artistes talentueux Tigran et BKO, leur offrant une plateforme pour exprimer leur créativité et leur originalité. Sa sensibilité musicale et son oreille aiguisée ont apporté à ces artistes une touche novatrice à leurs productions.
Réputé pour sa maîtrise technique et son sens de l’innovation, David Kiledjian présente cette fois son projet solo sous son seul patronyme.En 10 plages, KILEDJIAN fait un pont
entre jazz, langues et folklores des 4 coins du monde, hip-hop et avant-garde électronique. Ses compositions uniques, teintées de mélodies captivantes et de rythmes envoûtants, nous transportent dans un voyage sonore inédit.Depuis ses toutes premières créations au début du millénaire, David Kiledjian a chevauché des mondes électro-acoustiques : de la Caraïbe à l’Arménie sans oublier l’Afrique. Avec KILEDJIAN, projet personnel, il concentre son propos tout en jouant collectif, entouré d’invités triés sur le volet de ses envies : Cindy Pooch, Sako Wana,
Macha Gharibian, Celia Wa.
« The Otium Mixtape » est une fusion audacieuse de sonorités traditionnelles et de beats contemporains. Cette rencontre entre l’ancien et le nouveau crée une expérience musicale immersive, où les frontières entre les cultures se dissipent pour laisser place à une certaine universalité.
Cette passion qu’on devine pour trouver des liens entre univers apparemment
éloignés et contradictoires, va même se nicher jusque dans l’intitulé de cet opus : « The
Otium Mixtape », en référence au temps d’oisiveté créative et studieuse défendu
comme un art de vivre dans la Rome antique. A cette époque, il était déjà question de
limiter le temps de travail au strict nécessaire pour certains afin qu’ils s’extraient de
leur quotidien et se consacrent pleinement à ce vagabondage de l’esprit sans lequel il n’y a pas de grandes découvertes humaines, ni d’avancées culturelles ou scientifiques.
C’est lors d’une retraite créative dans une petite maison en bord de mer, qu’il entreprend sans pression aucune, de poser en deux semaines une quinzaine de
trames. Joués sur des claviers aux touches alphanumériques ou simplement blanches
et noires, elles accueillent dans la foulée des notes de sax, de flûte, des nappes de violons, percussions de fortune qui plus tard donneront les lignes directrices de cet album.
« J’ai aimé la matière que j’avais créée, la trouvant cohérente et singulière. J’ai donc décidé de prolonger le geste en me servant de ces ébauches pour provoquer des rencontres » précise KILEDJIAN qui, passé ce moment hors du temps, retrouve son studio lyonnais et ouvre le chantier de Lanmou Lanmou, le deuxième opus de Dowdelin en bac en
janvier 2022.
Dans les mois qui suivent, Kiledjian laissant sa timidité naturelle convie dans son
studio lyonnais, des invité.e.s qu’il connaît à peine pour provoquer la rencontre.
Artistes croisés pour la plupart sur les réseaux sociaux et dont les travaux l’inspirent. C’est lors de ces tête-à-tête fraternels et conviviaux que prennent forme autour d’un agneau au four et d’une bonne bouteille le plus souvent les titres de cette mixtape.
« De l’importance d’avoir son studio à la maison » précise le producteur qui ainsi désacralise le moment où la petite lumière au-dessus de la porte du studio devient rouge, signifiant à tous qu’on enregistre.
« J’aime quand créer de la musique fait partie de la vie quotidienne, qu’on alterne les prises de son et l’épluchage des légumes pour le repas du soir ».
Cette façon de travailler s’inscrit dans la droite ligne de l’esprit du temps libre créatif, axe central de l’Otium.
Désormais disponibles, ces 10 plages « à la gloire du temps libre, de l’oisiveté active
chère aux chœurs antiques sont autant d’invitations à lever le pied » convie le
producteur qui prépare déjà le prochain Dowdelin.
David Kiledjian est plus qu’un simple musicien et producteur. Il est un visionnaire qui explore sans cesse de nouveaux horizons musicaux, à la recherche de sons et de rythmes uniques. Son parcours artistique riche et sa créativité débordante en font un artiste à part entière, qui marque les esprits par sa singularité et son talent indéniable.
» The Otium Mixtape » marque le coup de lancement d’un parcours en solo sous le nom
Kiledjian, exigeant et protéiforme à n’en pas douter, témoignage d’un trajet
musical sans frontières et en perpétuelle évolution qui réunit le long d’un horizon
commun les pôles d’attraction de nos existences.
The Otium Mixtape
Paru le 22 janvier 2024
Créateur à l’initiative de différents projets (Fowatile, HILA ou le successful Dowdelin…), réalisateur par ailleurs des albums du pianiste arménien Tigran Hamasyan ou de la formation malienne BKO, et collaborateur de Talib Kweli, Piers Faccini, Miguel Atwood-Ferguson, Foreign Beggars, Mathieu Boogaerts, Vaudou Game ; le musicien et producteur lyonnais David Kiledjian signe The Otium Mixtape, un tout premier opus revendiqué sous son seul patronyme. Bâties autour de l’idée d’oisiveté active chère aux citoyens de la Rome antique, ces 10 plages dessinent des ponts entre langues et folklores des 4 coins du monde, jazz, hip-hop et avant-gardes électroniques.
Shaadü
Paru le 1 décembre 2023
« Probablement mon titre préféré ! » s’exclame Kiledjian. « Peut-être parce que Shaadü tourne sur un rythme en neuf temps frappé sur des bâtons ramassés sur la plage. Peut-être aussi parce qu’en l’écoutant, Sako Wana, griot de Bobo Dioulasso, a identifié un rythme de cérémonie du pays, et demandé à chanter dessus. En Bwamu (dialecte de l’ethnie Bwaba installée au Sud-Est du Mali et au Burkina Faso), il vante le courage de ceux qui, à tous les échelons de la société construisent une vie meilleure en donnant le meilleur d’eux-mêmes. « N’aie pas peur, car la peur est une faiblesse. C’est le moment ou chacun de nous doit réveiller le genie qui sommeille en lui, pas pour impressionner les autres mais pour lui. » « Au final, ce funk cosmique, psychédélique, avance tout seul et cela me réjouit vraiment beaucoup ! ».