Lowland Brothers

rock / soul

Le groupe hexagonal consolide ses racines soul, rock et americana dans un deuxième album libérateur et intemporel.

En 2021, Lowland Brothers, le premier album auto-titré du groupe emmené par Nico Duportal (chant, guitares, textes), Hugo Deviers (percussions, guitare, textes) et Max Genouel (basse, claviers) dressait un pont transatlantique inédit entre la soul, le rock et les sonorités boisées de l’americana. « Nous avons des affinités avec le paysage musical afro-américain, mais notre volonté est de transporter ces bagages et de les emmener ailleurs », précise le groupe originaire de l’Ouest et du Nord de l’hexagone.

Trois ans après Lowland Brothers, la formation consolide ses fondations dans Over The Fence, son successeur à paraître cet automne. « Depuis la sortie du premier album, nous avons beaucoup joué, donné beaucoup de concerts, et beaucoup écrit aussi », explique Nico Duportal au sujet d’un album fait-maison, entre Nantes et Dunkerque, avant d’être finalisé au studio Guru Records, en banlieue Nantaise.
« Ce processus a été libérateur, » souligne Nico Duportal. « Cette fois, nous avons vraiment voulu assumer le côté roots et bricolé de notre production, tout en rendant hommage au son que nous admirons et à nos propres influences. » Pour les Lowland Brothers, celles-ci correspondent, entre autres, à l’esthétique des productions réverbérées de Colemine Records et de Dan Auerbach sur son label EasyEye Sound, sans oublier le hip-hop Boom-bap et l’afro-funk togolais. Entre tension électrique et ambiances cinétiques, Over The Fence en offre une brillante synthèse dynamisée par la présence au mixage de Loris Marzotto, qui est parvenu à inscrire Over the Fence dans un écrin résolument contemporain. Nico Duportal : « nous avons voulu éviter à tout prix le côté naphtaline, avec l’intention de ne pas crouler sous les références. Par exemple, si on parle de soul music, nos préférences vont plus vers le côté psychédélique et racinien de Curtis Mayfield et Funkadelic, que vers les productions du label Daptone, qui font aussi partie de notre culture ».

 

Shape Up

Paru le 21 juin 2024

Le groupe hexagonal consolide ses racines soul, rock et americana dans un deuxième album libérateur et intemporel.

En 2021, Lowland Brothers, le premier album auto-titré du groupe emmené par Nico Duportal (chant, guitares, textes), Hugo Deviers (percussions, guitare, textes) et Max Genouel (basse, claviers) dressait un pont transatlantique inédit entre la soul, le rock et les sonorités boisées de l’americana. « Nous avons des affinités avec le paysage musical afro-américain, mais notre volonté est de transporter ces bagages et de les emmener ailleurs », précise le groupe originaire de l’Ouest et du Nord de l’hexagone.

Trois ans après Lowland Brothers, la formation consolide ses fondations dans Over The Fence, son successeur à paraître cet automne. « Depuis la sortie du premier album, nous avons beaucoup joué, donné beaucoup de concerts, et beaucoup écrit aussi », explique Nico Duportal au sujet d’un album fait-maison, entre Nantes et Dunkerque, avant d’être finalisé au studio Guru Records, en banlieue Nantaise.
« Ce processus a été libérateur, » souligne Nico Duportal. « Cette fois, nous avons vraiment voulu assumer le côté roots et bricolé de notre production, tout en rendant hommage au son que nous admirons et à nos propres influences. » Pour les Lowland Brothers, celles-ci correspondent, entre autres, à l’esthétique des productions réverbérées de Colemine Records et de Dan Auerbach sur son label EasyEye Sound, sans oublier le hip-hop Boom-bap et l’afro-funk togolais. Entre tension électrique et ambiances cinétiques, Over The Fence en offre une brillante synthèse dynamisée par la présence au mixage de Loris Marzotto, qui est parvenu à inscrire Over the Fence dans un écrin résolument contemporain. Nico Duportal : « nous avons voulu éviter à tout prix le côté naphtaline, avec l’intention de ne pas crouler sous les références. Par exemple, si on parle de soul music, nos préférences vont plus vers le côté psychédélique et racinien de Curtis Mayfield et Funkadelic, que vers les productions du label Daptone, qui font aussi partie de notre culture ».

Combinant une puissante pulsation rock, des chœurs soulful harmonisés, un pont aérien et une mélodie accroche-tympans, « Shape Up », le premier extrait d’Over The Fence, en est le parfait exemple. Non loin, « Can You Hear Me ? », inspirée par les lead vocals à l’unisson du « Don’t Let Me Fall » des Relatives, se conclut sur un riff massif, en clin d’oeil au classic-rock millésimé. « C’est le genre de choses que nous ne nous serions peut-être pas permis il y quelques années », s’enthousiasme Max Genouel en évoquant le lâcher-prise créatif qui caractérise l’ensemble d’un album traversé par les thèmes de la paternité, de la transmission et les expériences (individuelles et collectives) vécues par les membres du groupe au cours des dernières années. « « Can You Hear Me ? » a été écrite il y a longtemps, mais nous n’en étions pas satisfaits. Nous en avions enregistré une première version en studio, mais c’est seulement lorsque nous nous sommes retrouvés tous les trois que nous avons trouvé la solution », complète Hugo Deviers au sujet d’un des titres-clés d’Over the Fence. « Nous avons toujours voulu écrire ces chansons, mais nous ne les assumions peut-être pas. Ça a été compliqué de passer le cap, mais avec cet album, nous sommes allés encore plus loin. » Plus précisément de l’autre côté de la barrière.